Dimanche 31 août 2008 à 23:15

Conscience - Aujourd'hui, qu'est-ce qu'on ira faire à Rouen, hein ma vieille carcasse qui me sert de corps?

Carcasse - Trouver une maison temporaire, conscience de mon coeur.

Conscience - Maison temporaire?

Carcasse - Ben oui, ils n'ont pas voulu de nous en internat à Corneille, donc on a cherché, avec les parents de notre proprio, et on a trouvé quelque chose à St Etienne de Rouvray.

Conscience - Ah oui, tu as marché jusqu'à là-bas, et j'ai tenté de lui faire accepter l'idée que finalement, c'était pas si mal d'y être.

Cœur - Une certaine incompréhension régnait en lui, il est vrai, mais je ne pouvais lui donner les raisons de cela, puisque cela ne tenait pas de quelqu'un d'entre nous.

Raison - Conscience, c'est vrai que t'as fait un bon boulot pour le convaincre, je n'ai pu lui montrer mon raisonnement, heureusement que des proches à lui ont réussi à le raisonner.

Conscience - Après, tout était une question de moi-même: choisir en étant le plus clair possible, cela n'a été permis que grâce à ton travail, Raison; tu lui as exposé ses choix après que ces proches lui aient dit tout ce qu'il devait savoir, et je lui ai dit qu'en toute moi, il devait choisir cela, car c'était le meilleur choix pour lui...

Carcasse - Et puis elle?

Cœur - Tu veux parler de sa petite fée? Son soleil?

Carcasse - Tu trembles beaucoup en sa présence, hein?

Raison - Oui, c'est vrai, mais j'ignore ce que tu utilises comme raison...

Cœur - L'amour, un grand mystère, excepté pour moi et Carcasse!

Carcasse - Ouais, mais moi, je ne ressens cela qu'à travers tes battements et quelques réactions
chimiques par-ci, par-là...

Raison - Oui, ça c'est normal à ce qui paraît chez un garçon. Mais pourquoi, mon petit cœur, tu lui montres cela à notre proprio? Tu sais, l'amour quoi! Parce que rationnellement, l'amour, comme le dit
Carcasse, c'est des réactions chimiques, mais ce n'est que cela...Pour une finalité: la reproduction.

Cœur - Ah, raison, je me demandais quand tu viendrais de nouveau m'embêter avec ce discours de rationalisation total de l'homme! Soyons fou, imaginons une chose qui échappe à toute pensée, à toute rationalité, à toute compréhension humaine, mais qui se vit!

Raison - On ne peut pas vivre sans comprendre, non?

Conscience - Je ne peux pas intervenir ici, puisque ici tout est question de sentiment: je ne peux lui donner un choix à faire, et même si j'avais à faire un choix dans l'amour, je ne pourrais être neutre, parce que toi, Cœur, serait trop débordant pour pouvoir me laisser tranquille pour lui  donner le meilleur choix en toute moral.

Moral - Conscience, tu es mon intermédiaire pour lui, parce que je ne suis pas prompt à décider, juste à dire si cela est moral ou pas. Mais l'amour est au dessus de la morale et de la raison: il empéche vraiment tout jugement moral. Il altère tout.

Cœur - Moral, je ne crois pas qu'il altère tout, mais ce que dont je suis sûr, c'est qu'à partir de lui partent plein de sentiment. On ne peut haïr sans avoir aimer. On ne peut juger sans neutralité, et on ne peut comprendre la neutralité sans avoir aimer, pour comprendre ce qu'il ne faut pas faire.

Raison - Sur cela, je suis d'accord, mais ce dont on parle, ce n'est pas l'amour en général, mais l'amour porté à un être qui se conclut par une forte promiscuité physique et psychique. Enfin surtout physique.

Carcasse - Ça, c'est en quelque sorte inscrit dans nos gênes, c'est un but pour l'espèce en général.

Cœur - Mais pour l'individu seul, il considère qu'aimer un être comme cela, c'est quelque chose de plus que la vie. On se donne à un autre, celle ou celui qu'on idéalise, à qui on offre tout, et de qui on fait l'apprentissage...

Raison - Tu cites du Deleuze?

Cœur - Lui a su saisir l'humanité se trouvant dans mes semblables, lui a su raisonner tout en offrant à l'homme le comment de l'amour.

Raison - Et le pourquoi?

Cœur - Raison, tu as peut-être toi-même, peut-être que finalement l'amour c'est juste quelque chose qui a pour but qu'on s'accouple: néanmoins on a plus que cela maintenant, on aime, on a peut-être inventé l'amour  pour embellir le tout, pour donner ses lettres de noblesse au désir, mais puisqu'on vit ce qu'on appelle amour, que ça va au delà de la semble attirance physique, c'est quelque chose de différent de la finalité de reproduction: c'est plus encore. Sinon, ce se serait appelé sexe, ou désir.

Raison - Ah, les hommes sont pathétiques lorsqu'ils sont au cou de quelqu'un d'autre, à te suivre, mon joli Cœur...

Cœur - Pathétiques mais beaux: tout n'est pas mesurable, tout n'est pas calculable, il y a des choses plus forte que tout cela. Tu me dirais: il faut que ça ait une certaine valeur pour dire que c'est plus fort: oui ça a une valeur, mais qu'on ressent, elle n'est pas mesurable!

Carcasse - Mais ça produit des effets singuliers sur moi...comme une douce chaleur m'envahissant lorsque je me situe à ses côtés...

Conscience - Et moi, je ne peux avoir bonne moi-même, puisque tous les choix pèsent en sa faveur...

Cœur - Tout ce qu'il veut, c'est son bonheur, un point c'est tout. Tant qu'il n'a pas à tuer quelqu'un ou moi grâve; quelque chose qui est égale ou supérieur au fait de blesser quelqu'un, je ne m'en sentirais pas plus mal. Pour elle, il n'est pas prêt à mourir: qui la protégerais sinon après? Il l'a considére comme une fleur s'ouvrant au monde, qu'il doit protéger pour ne pas qu'elle soit fauché en plein rêve.

Conscience - C'est tellement juste ce que tu dis...

Raison -Dénué de raisonnement, si je t'avais, mon coeur en sucre, j'aurai sûrement pleuré.

Coeur - Et dire qu'il veut devenir prof de math quand même, il va devoir faire appelle à toi, Raison...

Raison - Je l'emporte toujours.

Coeur - Il fera la dictinction ne t'inquiêtes pas, et certaines fois, je serais devant. Enfin ne nous disputons pas pour savoir qui est devant, le plus important c'est de le faire vivre!

Quel dialogue intérieur quand même...



Jeudi 28 août 2008 à 14:14

Vous savez, y a bien des choses, et des gens qui m'ont sous-estimé parce que je, et je leur accorde cela, maladroit. Mais enfin, mesdames et mesdemoiselles, et messieurs, j'eus été parfait, que dis-je, plus que parfait même! Après, j'eus le parfait pour m'exprimer, ce qui rendit bien puisque mon caractère fut parfait. Après, j'avais l'imparfait, temps de la déclinaison pour moi, où finalement apprendre le latin et l'allemand, c'était cool, parce que c'est presque pareil. J'ai appris à composer avec le passé finalement, pour en tirer ce qu'il y a de bien après tout, on peut rien y changer...Enfin maintenant au présent, je pense rarement au passé, puisque je vis maintenant, et je ne vis plus le passé, même si sous certaines conditions passés, le passé aurait pu être différent.
Mais maintenant, c'est à certaine condition que le futur pourrait être sympa, voir conforme à mes rêves. Mais que je sois subjugué par le futur, que je le vive, ce n'est plus du subjonctif conditionnel, mais un subjonctif subjugué laisse place à un impératif: vis! dit le sage qui voit dans le présent ce que le futur offrira. Et même si le subjonctif passé rattrape le présent, il y a longtemps que je n'eusse à y penser, parce que j'eusse vite retirer des leçons pour ne plus les reproduire dans l'avenir ces erreurs qui ne seront plus là.

[Et dire que je veux devenir professeur de mathématiques...Je dériverais le temps pour en faire quelque chose de constant au bout d'un moment...Sauf si ma vie est exponentielle!]



T'as raison Bonbon, faut se reposer avant la rentrée!



Mercredi 27 août 2008 à 18:19

On dit souvent "jamais deux sans trois", mais également "la troisième est la bonne." Donc la troisième fois est la bonne, mais puisque il ne se passe pas deux fois la même chose sans que cela se passe une troisième fois, la bonne chose s'est passé la première fois.

On dit souvent "la première impression est la bonne" mais également "c'est les imbéciles (ou idiots, ça dépend) qui ne changent pas d'avis. Donc on est idiot d'avoir la bonne réponse....

C'est paradoxale tout cela, enfin que voulez vous, on est paradoxale! Enfin on, on...il faut comprendre, si je vous dis qu'on est paradoxale, vous allez trouver paradoxale que je dise cela, puisque si j'admet ça, j'admets que je peux l'être au moment de dire ça, donc je peux avoir faux...Regardez, c'est comme le menteur: un menteur vous dit "je mens":
S'il dit la vérité, il est donc en train de mentir. Donc il ne dit pas la vérité.
S'il ment, ça veut dire qu'il ne ment pas. Or il est en train de mentir. Donc, c'est étrange...

Y a des trucs plus paradoxaux.

D'un côté, on nous dit d'être prudent, de l'autre, faut conduire à la vitesse autorisée pour éviter de ralentir la situation. Ceux qui disent être prudent et qui doublent sans vergogne, c'est que des hypocrites d'abord!

Et, puis, tout le monde ment tient! (docteur House inside)

Le ridicule ne tue pas, tout ce qui nous tue pas nous rend plus fort, donc le ridicule nous rend plus fort. © Maxou.





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