07/07/08
Encore en train de regarder docteur House, toujours aussi bien, même si mariés, deux enfants me manque un poil. Enfin bref, aujourd'hui, étonnement, je n'ai presque pas penser à elle. Serait-ce parce que j'ai tout lâché hier soir à propos d'elle? J'ai pas tout lâché, j'aurai tellement à dire encore...Entre louange et poème...Enfin bref, ce qui me ferait doucement rigoler, mais qui m'embarrasserait aussi, ça serait qu'elle lise cela, elle me prendrait pour un fou. L'amour me donne des ailes, mais aussi une incroyable faculté à déblatérer des divagations sur ce que je ressens. Alors, si tu me lis, excuse moi de me confier comme ça, mais je dois faire sortir cela pour ne plus penser à toi quelques temps...J'ai l'impression de parler comme si penser à toi était du tabac, de la drogue...
08/07/08
En VO, House c'est classe quand même! Enfin bon, aujourd'hui, j'ai pu faire une expérience assez étrange: le rapport de la mort et du langage. Mon oncle est mort (paix à son âme...) il y a déjà trois semaine malheureusement, mais étonnement, elle en parlait au présent, comme s'il était encore là..Une expérience étrange quand même...
09/07/08
Ce soir, j'ai regardé Ratatouille, un régal pour les yeux qui a en plus eu la géniale idée de faire revivre en moi cette étincelle, d'un plaisir si intense, que cela faisait un petit moment que je ne l'avais vécu: imaginez donc, on aurait dit que j'étais un enfant devant un magasin de jouet, ça m'a bien décontracté! J'essaie de m'occuper tant que je peux, en tout cas, je suis en train de réviser certains de mes jugements: je ne pense plus que l'homme soit mauvais par nature: ce sont ces actions qui déterminent s'il est mauvais ou pas: veiller à sa propre conservation ne fait pas d'un homme quelqu'un de mauvais mais quelqu'un se rapprochant de sa nature, ce sont ceux dont les intentions, et les pensées, sont mauvaises qui rendent quelqu'un mauvais: mais pour qu'il soit dit mauvais: il faut qu'il fasse l'action de l'être, qu'il fasse l'action qu'il a imaginé, et qu'il a l'intention de faire. Là, cet homme sera mauvais: mais il est dorénavant difficile pour moi de dire si l'homme est mauvais par nature, ou si il est juste auto-conservateur, même si je penche plutôt pour le fait qu'à partir du moment où l'homme est assez intelligent pour avoir acquis la liberté morale dont parle Kant, il peut être considéré comme bon ou mauvais. Après faut voir, si justement, l'homme n'est pas trop crédule pour croire une chose mauvaise bonne et vice-versa, aveuglé par quelques autres: dans ce cas-là il croirait être libre moralement sans l'être. Il aurait la liberté métaphysique de penser ce qu'il veut, la liberté politique de faire ce qu'il veut, mai pas de liberté morale...
Pour elle, je crois maintenant que je ne vais pas laisser une seconde fois ma chance, si j'en ai une, je verrais bien lorsque je rentrerais si, avec tout ceux qui vont à Rouen, on ne pourrait pas se revoir pour voir comment on fera pour les voyages: et puis si je vois qu'il y a quelque chose qui la perturbe à mon égard, un quelconque signe de tendresse, je lui ferais part, sinon, je retiendrais mon affection pour elle, pour ne pas la froisser, on me dit souvent de laisser l'amour venir à moi, est-ce que ce sera quelque chose d'inattendue? Je l'espère bien! Moi qui adore les surprises...(peut-être la surprise viendra d'elle...ou de quelqu'un d'autre, inattendue...). Le futur m'excite, autant qui, en tant que homme, m'effraie. J'ai peur de ne pas m'y retrouver, même si l'on devient à chaque instant, qu'on n'est pas constamment. Mais il m'excite, il m'extasie, il me rend impatient, à chaque instant, on vit le futur qui finalement, n'est présent qu'un court instant avant d'être appelé passé. Pour autant, ça me fait toujours le même effet de savoir ce que je vais devenir, et ce qu'il sera de tout ce dont je vous parle.
11/07/08
Imaginer, c'est anticiper le futur (qu'il se passe ou pas) à partir des données que l'on possède, ou bien créer un autre monde dans nos pensées. J'imagine, oui, j'imagine car c'est pour moi l'un des plus beaux dons dont l'espère humaine a bénéficié avec la pensée et la rationalité: l'imagination est ce qui a permis à de nombreuses personnes d'accomplir ce qu'ils ont imaginés, soit artistiquement, soit le temps d'un rêve éveillé. Oui, je vous l'avoue, je me suis pris à imaginer la vie avec elle, ce qu'elle pourrait être si j'étais avec elle dans au moins les deux ans à venir, entre éloignement et plaisir de se retrouver: c'est pas facile d'y penser, de l'imaginer, d'une certaine tendresse à une certaine tristesse, l'aléa des sentiments fait que l'on risque de ne pas s'ennuyer dans cette relation à distance, mais ne pas s'ennuyer de cette manière, est-ce vraiment une manière de tromper l'ennuie?
12/07/08
Je me suis regardé à nouveau Sunshine aujourd'hui, je suis toujours aussi fan de Danny Boyle, quelle mise en scène incroyable...Un véritable bijou de science fiction quand même! Hier soir, l'objet de mes pensées (pour changer un peu d'elle en terme de nomination) les parcourait encore, et je pensais encore à un possible avenir, c'est vrai qu'elle veut faire la même chose que moi (professeur de mathématiques) donc on risque, enfin elle risque de devoir me supporter encore quelques années (je dirais 5ans encore si elle vise encore l'agrégation tout comme moi) si elle vise l'université. Enfin bref, encore à penser à elle, je devrais en écrire un bouquin tient! Il y a un truc sur lequel il faudrait que je me renseigne, c'est sur les gauchers, étant moi-même gaucher, j'ai remarqué plusieurs chose sur notre type (j'ai l'impression d'en parler comme si on était une race à part! * rire *
) comme par exemple qu'on ne comprenait pas pareil que les droitiers, que niveau habilité, nous ne sommes pas très manuel..Enfin c'est des remarques particulières, que je ne peux généraliser, mais j'ai envie d'en savoir plus sur ça, Léonard de Vinci était gaucher, et il doit y en avoir d'autres...La main gauche, la main du cœur comme disait une prof de math que j'ai eu au collège. J'ai vu moins de prof de matière littéraire gaucher (l'une de mes profs d'anglais l'est) que de prof de matière scientifique (j'ai vu un prof de physique chimie, un prof de math...), cela afficherait-il une prédisposition aux gauchers à la science plutôt qu'à la littérature? A l'abstrait plutôt qu'au concret? On verra bien! Ce soir y a Lost à la télé, c'est bien l'une des seules séries qui vaut le coup maintenant, avec Californication, Heroes, et mariés deux enfants! J'espère que la saison vaut le coup, après une saison 2 peu excitante, et une saison 3 du tonnerre. Californication, beaucoup disent qu'il s'agît d'une série de pervers, d'obsédés, tout ça à cause du libertinage dont fait preuve Hank, j'admets qu'il n'est pas très orthodoxe comme gars, mais il a une personnalité très intéressante, obsédé par son ex-femme, écrivain à la ramasse, partageant sa vie entre sexe, drogue et sa fille, l'unique personne, avec Charly, voulant bien lui donner une seconde chance pour sa vie, voilà la question, la touche reset n'existe pas dans la vie, car même redémarrer une nouvelle vie nécessite d'avoir compris les erreurs qu'on a pu faire de l'ancienne. Le reset est un redémarrage pour une quelconque raison, sans nécessairement avoir besoin de retenir ses erreurs...La seconde chance est à la portée de chacun, mais serait-elle accepté par les autres? Quand on veut recommencer une nouvelle vie, c'est un risque à prendre, certains nouveaux projets seront mieux acceptés que d'autres.
L'audace, c'est ce qui pousse à faire une nouvelle vie, mais pas que: être audacieux, c'est savoir prendre des risques, mais être audacieux et calculateur (pas dans le sens de manipuler les gens, mais de prévoir) c'est quelque chose qui est vraiment bien, parce que les calculateurs voient souvent le mauvais côté d'une action, et donc ne la font pas. A contrario, les audacieux ne la voient pas, et font l'action sans savoir la chance qu'ils auraient de réussir, réunir ces deux qualités devient donc quelque chose de bien dans notre société: être audacieux, c'est inventer, aller à contre-courant par rapport à la pensée.
Rouen s'approche également, j'y pense,
bientôt, je rentre dans le domaine des études supérieures, et je
vais passer deux années à bosser comme un dingue (du moins, je
pense que ça risque d'être comme ça), avec un peu de vie sociale
pendant les vacances: ma mère m'a dit que l'année prochaine, je
devrais bosser pendant les vacances d'été: ça ne m'aurait pas
déranger de bosser pour ces vacances, j'ai par contre eu un léger
problème: pour bosser il faut souvent avoir 18ans pour pouvoir
travailler, n'importe où que ce soit, et ces 18ans, je ne les ai pas
avant...le 23 septembre! C'est bien dommage, enfin, d'un autre côté,
je pourrais bosser pendant les petites vacances, si je n'ai pas trop
à bosser! Enfin, bosser, bosser, c'est gagner de l'argent surtout,
maître de notre monde, qui corrompt les morales...Mais à vrai dire,
on a beau dire que c'est l'argent qui corrompt tout, que c'est les
flingues qui tuent, mais qui tient l'argent dans ses mains? Qui tient
le flingue au bout de son bras? L'homme. Il revient partout celui-là!
Parasite, pollueur, destructeur, il a en plus inventer pleins
d'autres trucs super sympa pour que les hommes se tapent dessus et se
détruisent mutuellement: dans une société d'indigènes amazoniens,
le mot « merci » (dans le sens de remercier) n'existe
pas, car l'échange y est spontané, donc pas besoin de remercier
quelqu'un pour un acte qu'il a fait envers autrui, je rêve d'une
société comme cela, où il ne faudrait pas éduquer les enfants
pour qu'ils aillent vers les autres, et pour que le mot « merci »
devienne inutile, ainsi devrait être la société, où le respect et
le partage seraient les maîtres-mots: mais voilà, ce ne sont que
les élucubrations d'un être amoureux, rêveur, et un peu dingue sur
les bords, et cela s'appellerait plutôt une utopie plus qu'autre
chose. Amoureux, ça encore...ça dépasse tout je crois,
transcendant tout, étant à l'origine des sentiments qui expriment
une certaine inclinaison envers une personne, que ce soit amicale ou
autre s'en rapprochant, finalement, l'amour, c'est deux choses à la
fois, ce n'est pas un amour platonicien (d'ailleurs ce terme d'amour
platonicien est une erreur, Platon n'a jamais désapprouvé le
physique dans l'amour, mais il a dit qu'il fallait dépasser l'amour
des beaux corps pour y accéder vraiment à l'amour réel,
transcendant), mais c'est quelque chose de plus: pour vraiment aimer,
il faut s'accorder à elle psychiquement: cela ne veut pas dire qu'il
faut aimer tout ce qu'elle aime, mais que les pensées soient sur une
telle longueur d'onde qu'on ne se sent pas menacé du point de vue
psychique, c'est-à-dire telle qu'il n'y ait pas répression de nos
idées, de nos goûts au service d'un autre (un des moyens de garder
son identité). Il faut aussi s'accorder physiquement: là encore, il
ne s'agît pas de s'habiller de la même manière que l'être aimé
ou autre chose, mais il faut savoir pouvoir se donner d'abord en
partie, puis petit à petit à l'autre physiquement, sans pour autant
devenir esclave de l'autre: il faut garder son intégrité physique,
tout en permettant quelques fois de partager un moment intime. Que ce
soit un baiser, ou plus, tous ces moments sont importants, il faut
les savourer telles qu'ils sont car ils sont uniques...Notre vie est
un vivier d'expériences, qui n'ont pas la même importance, ni la
même influence, ni les mêmes effets sur notre vie, certaines
peuvent se révéler destructrice pour notre vision de la vie,
d'autres renforceront au contraire notre vision positive de
celle-ci...Y-a-t-il pour autant une nécessité de vivre ces
expériences? Comme si...quelque chose nous poussait à les vivre?
C'est une question métaphysique, et même si, quelques fois, on
pourrait répondre que notre inconscient, pour ceux qui y croient,
nous pousse à faire des choses qu'on n'aurait cru ne pas pouvoir
faire, il n'est pas toujours la réponse...Je suis un grand timide,
je dois l'avouer, mais pourtant, j'ai déjà fait des choses dont je
m'étonne: pour exemple, je ne suis pas quelqu'un qui a tendance à
se disputer, je suis plutôt du genre à me taire pour laisser passer
la tempête, et pourtant lors d'une compétition, une erreur
d'arbitrage a été commise, j'ai été en référer à la table, on
m'a répondu que l'arbitre avait bien dit ça, puis l'arbitre en
question intervient, et finalement me dit que c'est moi qui se
trompait: je crois que finalement, c'est bien l'une des seules fois
où j'ai perdu mon calme, et je l'ai engueulé d'une telle manière
que j'en revenais pas moi-même après, pourtant j'étais rincé, je
suis rarement énervé après, juste un peu tendu, qu'on me laisse
tranquille, mais bon, pour m'énerver comme ça...Après, je l'ai vu
se diriger vite vers la sortie portable à la main, on aurait dit
qu'elle pleurait, pour autant, je ne me suis pas excusé, je pense
sérieusement avoir raison, je le maintiens toujours, mais j'avoue y
avoir peut-être été un peu fort, pourtant, je ne suis pas de
nature à faire cela, alors c'est une expérience, qui
paradoxalement, m'a fait du bien (pourtant je répugne faire mal à
autrui) qui m'a appris que j'avais des limites pour mon calme, je les
surveillerais dorénavant! Enfin bref, il y a bien un jour où je ne
penserais pas à elle, non pas que j'en ai marre, je ne m'en
lasserais pas, mais pour autant, j'en ai un peu marre d'imaginer
toute sorte de scénarios fumeux où je m'imagine dans ses bras, je
suis pire qu'une fille sur ce point de vue, je me fais des films tout
seul, et je suis sûr à 100/% qu'ils ne se réaliseront jamais,
faute à une réalité peu enclin à faire ce que j'imagine, enfin
bref, je verrais bien, si un de mes « films » se réalise
un jour...Je savourerais ce moment comme il se doit...A plusieurs
reprise, en parlant de savourer, j'ai eu des moments de bonheur
intense en savourant des mets tout à la fois délicat, nourrissant,
et excellent. C'est un moment excellent, un moment unique, que je vis
pas souvent, je suis pas un grand critique gastronomique, je sais me
contenter quelques fois de peu, je ne suis pas difficile, pour
autant, j'aime à manger quelque chose d'exceptionnel, un plat
préparé avec amour...Là, j'ai l'impression d'être égoïste, si
j'étais devant un par-terre de journalistes, on me dirait sûrement
« vous pensez à la faim dans les pays pauvres? » pour
sûr que j'y pense! Pour autant, ce n'est pas la peine de se
culpabiliser tout le temps à cause de cela, nous ne sommes pas à
l'origine de cette faim, nous pouvons les aider, mais pas tout le
temps, quelques fois être égoïste, ça a du bon pour la
satisfaction , mais pour autant, il ne faut pas oublier ses
semblables et un peu d'aides à eux ne fait de mal à personne. Ce
qui est dommage, c'est qu'à cause des problèmes économiques qu'a
la France, nous ne pouvons pas être vraiment d'une grande aide pour
tous ces pays car nous commençons à avoir du mal à vivre, pour la
plupart des foyers moyens français, donc aider les autres, on veut
bien, mais le problème est que si l'on ne subvient à nos propres
besoins, on ne pourra les aider après; bien sûr, un grand débat
s'ouvre: faut-il mieux aider en priorité les autres au détriment de
soi-même, ou bien s'aider d'aborder pour aider les autres ensuite?
C'est là un problème...
PS: penser à relire au moins l'introduction de La Brièveté de la Vie, magnifique œuvre de Sénèque (je vous la conseille aussi, c'est pas vraiment de la philosophie, c'est facile à comprendre, et pourtant, malgré l'âge, ça a quand même une portée à notre époque...)...