Samedi 28 novembre 2009 à 12:55

Ca faisait longtemps que je suis passé par-là au fil de mes explorations des dédales d'Internet, je me sens maintenant plus comme un nain de Donjons & Dragons © bloqué dans un de ceux-ci justement, où internet est le labyrinthe et mes devoirs sont les monstres à affronter.
En fait, c'est surtout que je n'aie pas le temps de poster quoi que ce soit, même pas la moindre petite prose durant mes pauses que je passe à faire autre chose.
Bref, je me suis senti tout d'un coup frustré par ce manque d'expression de ma part, et j'ai donc décidé d'écrire à nouveau sur ce blog ce qui me passe par la tête, et par le coeur, un peu comme un journal intime pas intime.

J'en ai appris une bonne aujourd'hui: ce que l'on appelle Pôle Nord est en fait le Pôle Sud! Je vous explique, c'est un peu de physique, mais rien de bien méchant. En fait, dans un aimant droit, vous avez deux parties, un pôle nord et un pôle sud comme ceci:
http://contes-de-faits.cowblog.fr/images/180pxBarmagnet.jpg Tout aimant possède un pôle nord et un pôle sud, c'est-à-dire que même si vous le cassez en deux, les morceaux auront un pôle nord et un pôle sud.

Il faut aussi savoir que la terre est une sorte de gigantesque aimant, se comportant un peu comme  un aimant (vous pourrez le voir sur l'image ci-dessous, la Terre est représentée la couleur verte et on peut voir son équivalent aimant.).
http://contes-de-faits.cowblog.fr/images/figure2.gif


Passé ces détails, on peut dire qu'une aiguille dans une boussole est un aimant (très faible), c'est ce qui lui permet de s'orienter vers le nord. Or, la partie qui s'oriente vers le nord est justement le pôle nord de l'aiguille. Et comme vous (ne) le savez (peut-être pas), lorsque deux pôles de même nature (deux pôles nord par exemple) se font face, ils ont tendance à se repousser le plus loin possible l'un de l'autre. Puisque le pôle nord de l'aiguille est attiré par le nord, on peut donc dire que ce qu'il y a au nord est un pôle sud en fait.
Donc pour être clair, ce que l'on appelle le Pôle Nord est en fait un pôle sud et vice-versa. Mais il reste le nord géographique pour nous, et le Pôle Sud reste le pôle sud d'un point de vue géographique.

Alors pourquoi l'avoir appeler pôle nord? Tout simplement parce que le pôle nord de l'aiguille d'une boussole est attirée par cette direction, le pôle nord de l'aiguille étant attiré par là, on a dit que la direction indiqué était le nord, et on a donc dit que cette direction était le nord.
Ce n'est qu'après recherche qu'on a vu les premiers paradoxes apparaître.

Ami(e)s de la culture, je vous rend le clavier!

Jeudi 21 mai 2009 à 22:04

La fenêtre était entrouverte, laissant passer un mince filet d'air rafraichissant l'intérieur des chaleurs lourdes du printemps à Bordeaux. Son appartement est d'un bleu azur, et remplie de feuilles s'envolant et décorées à la poésie et à l'inspiration de ses pensées virevoltantes et romantiques. Des tissus de toutes les couleurs s'entremêlaient comme une gigantesque tapisserie dans son habitant. L'eau de la vaisselle reluisait, et les bulles de savon avaient un éclat de diamant au moindre rayon de soleil. Elle était posée sur son divan, allongée, assise, elle changeait souvent de positions, appréciant sa cigarette et rejetant de la fumée blanche comme neige dans l'océan de couleur où elle disparaissait. Elle lisait le portrait de Dorian Gray, œuvre d'Oscar Wilde dont elle était captivée: elle dévorait chaque page avec la même attention, fixant de son beau regard bleu ciel chaque mot pour en prendre tous les sens. Ses fines lèvres se mouvaient dans tous les sens lors de la lecture... Elle était habillé légèrement, un débardeur rose clair laissait deviner de frêles épaules dont les ombres dessinaient des petites vagues sur le canapé. Les ombres de son corps dansaient tandis que l'astre de vie effleurait les courbes régulières de celui-ci, n'omettant aucune partie, une ou deux goutes de sueurs perlaient sous son effet. De ses majestueuses vagues noirs qui émergeaient des rayons, on descendait vers des vallées de mystères. Ses jambes fines n'étaient recouvertes que d'un pantalon fin à peine à fleur de peau, et elle était pieds nus. Elle s'étalait de ton son corps, ressentait des frissons à certains passages du récit...Elle était tout simplement magnifique.

 


Mardi 24 février 2009 à 20:40

On pourrait considérer le proverbe « qui se ressemblent s'assemblent » comme une implication: c'est-à-dire que ça marche que dans un seul sens. C'est parce qu'on se ressemble qu'on s'assemble, mais ce n'est pas parce qu'on est rassemblé qu'on se ressemble. Ben oui, si l'on réfléchit, on dit que les opposés s'attirent, si on s'attire tout en se ressemblant, c'est que l'on est pas opposé, mais se ressembler et s'attirer nous oppose puisque si l'on s'attire, les satires s'attirant s'attirent des satiriques satires sociales. C'est pas facile de s'attirer tout en étant opposé, parce qu'en s'opposant, on s'oppose à s'attirer, et opposant notre opposition à s'attirer, ce sont les satires qui voyant qu'on ne s'attire pas nous attireront, s'attirant les foudres des opposants. « S 'attirer loin » dit l'amoureux attiré désignant l'attirance de l'autre pour lui.Mais totalement opposé qu'il est, il ne peut pas assembler son meuble Ikéa, puisque s'il ne ressemble pas à son meuble, il ne peut pas l'assembler.

 

http://contes-de-faits.cowblog.fr/images/DSC00149.jpg

Bref du grand n'importe quoi. (comme ce plat qui avait une bonne tête d'ailleurs.)


Lundi 23 février 2009 à 20:37

07/07/08

 

Encore en train de regarder docteur House, toujours aussi bien, même si mariés, deux enfants me manque un poil. Enfin bref, aujourd'hui, étonnement, je n'ai presque pas penser à elle. Serait-ce parce que j'ai tout lâché hier soir à propos d'elle? J'ai pas tout lâché, j'aurai tellement à dire encore...Entre louange et poème...Enfin bref, ce qui me ferait doucement rigoler, mais qui m'embarrasserait aussi, ça serait qu'elle lise cela, elle me prendrait pour un fou. L'amour me donne des ailes, mais aussi une incroyable faculté à déblatérer des divagations sur ce que je ressens. Alors, si tu me lis, excuse moi de me confier comme ça, mais je dois faire sortir cela pour ne plus penser à toi quelques temps...J'ai l'impression de parler comme si penser à toi était du tabac, de la drogue...

 

08/07/08

 

En VO, House c'est classe quand même! Enfin bon, aujourd'hui, j'ai pu faire une expérience assez étrange: le rapport de la mort et du langage. Mon oncle est mort (paix à son âme...) il y a déjà trois semaine malheureusement, mais étonnement, elle en parlait au présent, comme s'il était encore là..Une expérience étrange quand même...

 

09/07/08

 

Ce soir, j'ai regardé Ratatouille, un régal pour les yeux qui a en plus eu la géniale idée de faire revivre en moi cette étincelle, d'un plaisir si intense, que cela faisait un petit moment que je ne l'avais vécu: imaginez donc, on aurait dit que j'étais un enfant devant un magasin de jouet, ça m'a bien décontracté! J'essaie de m'occuper tant que je peux, en tout cas, je suis en train de réviser certains de mes jugements: je ne pense plus que l'homme soit mauvais par nature: ce sont ces actions qui déterminent s'il est mauvais ou pas: veiller à sa propre conservation ne fait pas d'un homme quelqu'un de mauvais mais quelqu'un se rapprochant de sa nature, ce sont ceux dont les intentions, et les pensées, sont mauvaises qui rendent quelqu'un mauvais: mais pour qu'il soit dit mauvais: il faut qu'il fasse l'action de l'être, qu'il fasse l'action qu'il a imaginé, et qu'il a l'intention de faire. Là, cet homme sera mauvais: mais il est dorénavant difficile pour moi de dire si l'homme est mauvais par nature, ou si il est juste auto-conservateur, même si je penche plutôt pour le fait qu'à partir du moment où l'homme est assez intelligent pour avoir acquis la liberté morale dont parle Kant, il peut être considéré comme bon ou mauvais. Après faut voir, si justement, l'homme n'est pas trop crédule pour croire une chose mauvaise bonne et vice-versa, aveuglé par quelques autres: dans ce cas-là il croirait être libre moralement sans l'être. Il aurait la liberté métaphysique de penser ce qu'il veut, la liberté politique de faire ce qu'il veut, mai pas de liberté morale...

Pour elle, je crois maintenant que je ne vais pas laisser une seconde fois ma chance, si j'en ai une, je verrais bien lorsque je rentrerais si, avec tout ceux qui vont à Rouen, on ne pourrait pas se revoir pour voir comment on fera pour les voyages: et puis si je vois qu'il y a quelque chose qui la perturbe à mon égard, un quelconque signe de tendresse, je lui ferais part, sinon, je retiendrais mon affection pour elle, pour ne pas la froisser, on me dit souvent de laisser l'amour venir à moi, est-ce que ce sera quelque chose d'inattendue? Je l'espère bien! Moi qui adore les surprises...(peut-être la surprise viendra d'elle...ou de quelqu'un d'autre, inattendue...). Le futur m'excite, autant qui, en tant que homme, m'effraie. J'ai peur de ne pas m'y retrouver, même si l'on devient à chaque instant, qu'on n'est pas constamment. Mais il m'excite, il m'extasie, il me rend impatient, à chaque instant, on vit le futur qui finalement, n'est présent qu'un court instant avant d'être appelé passé. Pour autant, ça me fait toujours le même effet de savoir ce que je vais devenir, et ce qu'il sera de tout ce dont je vous parle.

 

11/07/08

 

Imaginer, c'est anticiper le futur (qu'il se passe ou pas) à partir des données que l'on possède, ou bien créer un autre monde dans nos pensées. J'imagine, oui, j'imagine car c'est pour moi l'un des plus beaux dons dont l'espère humaine a bénéficié avec la pensée et la rationalité: l'imagination est ce qui a permis à de nombreuses personnes d'accomplir ce qu'ils ont imaginés, soit artistiquement, soit le temps d'un rêve éveillé. Oui, je vous l'avoue, je me suis pris à imaginer la vie avec elle, ce qu'elle pourrait être si j'étais avec elle dans au moins les deux ans à venir, entre éloignement et plaisir de se retrouver: c'est pas facile d'y penser, de l'imaginer, d'une certaine tendresse à une certaine tristesse, l'aléa des sentiments fait que l'on risque de ne pas s'ennuyer dans cette relation à distance, mais ne pas s'ennuyer de cette manière, est-ce vraiment une manière de tromper l'ennuie?


http://contes-de-faits.cowblog.fr/images/DSC00151.jpg

12/07/08

 

Je me suis regardé à nouveau Sunshine aujourd'hui, je suis toujours aussi fan de Danny Boyle, quelle mise en scène incroyable...Un véritable bijou de science fiction quand même! Hier soir, l'objet de mes pensées (pour changer un peu d'elle en terme de nomination) les parcourait encore, et je pensais encore à un possible avenir, c'est vrai qu'elle veut faire la même chose que moi (professeur de mathématiques) donc on risque, enfin elle risque de devoir me supporter encore quelques années (je dirais 5ans encore si elle vise encore l'agrégation tout comme moi) si elle vise l'université. Enfin bref, encore à penser à elle, je devrais en écrire un bouquin tient! Il y a un truc sur lequel il faudrait que je me renseigne, c'est sur les gauchers, étant moi-même gaucher, j'ai remarqué plusieurs chose sur notre type (j'ai l'impression d'en parler comme si on était une race à part! * rire *

) comme par exemple qu'on ne comprenait pas pareil que les droitiers, que niveau habilité, nous ne sommes pas très manuel..Enfin c'est des remarques particulières, que je ne peux généraliser, mais j'ai envie d'en savoir plus sur ça, Léonard de Vinci était gaucher, et il doit y en avoir d'autres...La main gauche, la main du cœur comme disait une prof de math que j'ai eu au collège. J'ai vu moins de prof de matière littéraire gaucher (l'une de mes profs d'anglais l'est) que de prof de matière scientifique (j'ai vu un prof de physique chimie, un prof de math...), cela afficherait-il une prédisposition aux gauchers à la science plutôt qu'à la littérature? A l'abstrait plutôt qu'au concret? On verra bien! Ce soir y a Lost à la télé, c'est bien l'une des seules séries qui vaut le coup maintenant, avec Californication, Heroes, et mariés deux enfants! J'espère que la saison vaut le coup, après une saison 2 peu excitante, et une saison 3 du tonnerre. Californication, beaucoup disent qu'il s'agît d'une série de pervers, d'obsédés, tout ça à cause du libertinage dont fait preuve Hank, j'admets qu'il n'est pas très orthodoxe comme gars, mais il a une personnalité très intéressante, obsédé par son ex-femme, écrivain à la ramasse, partageant sa vie entre sexe, drogue et sa fille, l'unique personne, avec Charly, voulant bien lui donner une seconde chance pour sa vie, voilà la question, la touche reset n'existe pas dans la vie, car même redémarrer une nouvelle vie nécessite d'avoir compris les erreurs qu'on a pu faire de l'ancienne. Le reset est un redémarrage pour une quelconque raison, sans nécessairement avoir besoin de retenir ses erreurs...La seconde chance est à la portée de chacun, mais serait-elle accepté par les autres? Quand on veut recommencer une nouvelle vie, c'est un risque à prendre, certains nouveaux projets seront mieux acceptés que d'autres.

L'audace, c'est ce qui pousse à faire une nouvelle vie, mais pas que: être audacieux, c'est savoir prendre des risques, mais être audacieux et calculateur (pas dans le sens de manipuler les gens, mais de prévoir) c'est quelque chose qui est vraiment bien, parce que les calculateurs voient souvent le mauvais côté d'une action, et donc ne la font pas. A contrario, les audacieux ne la voient pas, et font l'action sans savoir la chance qu'ils auraient de réussir, réunir ces deux qualités devient donc quelque chose de bien dans notre société: être audacieux, c'est inventer, aller à contre-courant par rapport à la pensée.


Rouen s'approche également, j'y pense, bientôt, je rentre dans le domaine des études supérieures, et je vais passer deux années à bosser comme un dingue (du moins, je pense que ça risque d'être comme ça), avec un peu de vie sociale pendant les vacances: ma mère m'a dit que l'année prochaine, je devrais bosser pendant les vacances d'été: ça ne m'aurait pas déranger de bosser pour ces vacances, j'ai par contre eu un léger problème: pour bosser il faut souvent avoir 18ans pour pouvoir travailler, n'importe où que ce soit, et ces 18ans, je ne les ai pas avant...le 23 septembre! C'est bien dommage, enfin, d'un autre côté, je pourrais bosser pendant les petites vacances, si je n'ai pas trop à bosser! Enfin, bosser, bosser, c'est gagner de l'argent surtout, maître de notre monde, qui corrompt les morales...Mais à vrai dire, on a beau dire que c'est l'argent qui corrompt tout, que c'est les flingues qui tuent, mais qui tient l'argent dans ses mains? Qui tient le flingue au bout de son bras? L'homme. Il revient partout celui-là! Parasite, pollueur, destructeur, il a en plus inventer pleins d'autres trucs super sympa pour que les hommes se tapent dessus et se détruisent mutuellement: dans une société d'indigènes amazoniens, le mot « merci » (dans le sens de remercier) n'existe pas, car l'échange y est spontané, donc pas besoin de remercier quelqu'un pour un acte qu'il a fait envers autrui, je rêve d'une société comme cela, où il ne faudrait pas éduquer les enfants pour qu'ils aillent vers les autres, et pour que le mot « merci » devienne inutile, ainsi devrait être la société, où le respect et le partage seraient les maîtres-mots: mais voilà, ce ne sont que les élucubrations d'un être amoureux, rêveur, et un peu dingue sur les bords, et cela s'appellerait plutôt une utopie plus qu'autre chose. Amoureux, ça encore...ça dépasse tout je crois, transcendant tout, étant à l'origine des sentiments qui expriment une certaine inclinaison envers une personne, que ce soit amicale ou autre s'en rapprochant, finalement, l'amour, c'est deux choses à la fois, ce n'est pas un amour platonicien (d'ailleurs ce terme d'amour platonicien est une erreur, Platon n'a jamais désapprouvé le physique dans l'amour, mais il a dit qu'il fallait dépasser l'amour des beaux corps pour y accéder vraiment à l'amour réel, transcendant), mais c'est quelque chose de plus: pour vraiment aimer, il faut s'accorder à elle psychiquement: cela ne veut pas dire qu'il faut aimer tout ce qu'elle aime, mais que les pensées soient sur une telle longueur d'onde qu'on ne se sent pas menacé du point de vue psychique, c'est-à-dire telle qu'il n'y ait pas répression de nos idées, de nos goûts au service d'un autre (un des moyens de garder son identité). Il faut aussi s'accorder physiquement: là encore, il ne s'agît pas de s'habiller de la même manière que l'être aimé ou autre chose, mais il faut savoir pouvoir se donner d'abord en partie, puis petit à petit à l'autre physiquement, sans pour autant devenir esclave de l'autre: il faut garder son intégrité physique, tout en permettant quelques fois de partager un moment intime. Que ce soit un baiser, ou plus, tous ces moments sont importants, il faut les savourer telles qu'ils sont car ils sont uniques...Notre vie est un vivier d'expériences, qui n'ont pas la même importance, ni la même influence, ni les mêmes effets sur notre vie, certaines peuvent se révéler destructrice pour notre vision de la vie, d'autres renforceront au contraire notre vision positive de celle-ci...Y-a-t-il pour autant une nécessité de vivre ces expériences? Comme si...quelque chose nous poussait à les vivre? C'est une question métaphysique, et même si, quelques fois, on pourrait répondre que notre inconscient, pour ceux qui y croient, nous pousse à faire des choses qu'on n'aurait cru ne pas pouvoir faire, il n'est pas toujours la réponse...Je suis un grand timide, je dois l'avouer, mais pourtant, j'ai déjà fait des choses dont je m'étonne: pour exemple, je ne suis pas quelqu'un qui a tendance à se disputer, je suis plutôt du genre à me taire pour laisser passer la tempête, et pourtant lors d'une compétition, une erreur d'arbitrage a été commise, j'ai été en référer à la table, on m'a répondu que l'arbitre avait bien dit ça, puis l'arbitre en question intervient, et finalement me dit que c'est moi qui se trompait: je crois que finalement, c'est bien l'une des seules fois où j'ai perdu mon calme, et je l'ai engueulé d'une telle manière que j'en revenais pas moi-même après, pourtant j'étais rincé, je suis rarement énervé après, juste un peu tendu, qu'on me laisse tranquille, mais bon, pour m'énerver comme ça...Après, je l'ai vu se diriger vite vers la sortie portable à la main, on aurait dit qu'elle pleurait, pour autant, je ne me suis pas excusé, je pense sérieusement avoir raison, je le maintiens toujours, mais j'avoue y avoir peut-être été un peu fort, pourtant, je ne suis pas de nature à faire cela, alors c'est une expérience, qui paradoxalement, m'a fait du bien (pourtant je répugne faire mal à autrui) qui m'a appris que j'avais des limites pour mon calme, je les surveillerais dorénavant! Enfin bref, il y a bien un jour où je ne penserais pas à elle, non pas que j'en ai marre, je ne m'en lasserais pas, mais pour autant, j'en ai un peu marre d'imaginer toute sorte de scénarios fumeux où je m'imagine dans ses bras, je suis pire qu'une fille sur ce point de vue, je me fais des films tout seul, et je suis sûr à 100/% qu'ils ne se réaliseront jamais, faute à une réalité peu enclin à faire ce que j'imagine, enfin bref, je verrais bien, si un de mes « films » se réalise un jour...Je savourerais ce moment comme il se doit...A plusieurs reprise, en parlant de savourer, j'ai eu des moments de bonheur intense en savourant des mets tout à la fois délicat, nourrissant, et excellent. C'est un moment excellent, un moment unique, que je vis pas souvent, je suis pas un grand critique gastronomique, je sais me contenter quelques fois de peu, je ne suis pas difficile, pour autant, j'aime à manger quelque chose d'exceptionnel, un plat préparé avec amour...Là, j'ai l'impression d'être égoïste, si j'étais devant un par-terre de journalistes, on me dirait sûrement « vous pensez à la faim dans les pays pauvres? » pour sûr que j'y pense! Pour autant, ce n'est pas la peine de se culpabiliser tout le temps à cause de cela, nous ne sommes pas à l'origine de cette faim, nous pouvons les aider, mais pas tout le temps, quelques fois être égoïste, ça a du bon pour la satisfaction , mais pour autant, il ne faut pas oublier ses semblables et un peu d'aides à eux ne fait de mal à personne. Ce qui est dommage, c'est qu'à cause des problèmes économiques qu'a la France, nous ne pouvons pas être vraiment d'une grande aide pour tous ces pays car nous commençons à avoir du mal à vivre, pour la plupart des foyers moyens français, donc aider les autres, on veut bien, mais le problème est que si l'on ne subvient à nos propres besoins, on ne pourra les aider après; bien sûr, un grand débat s'ouvre: faut-il mieux aider en priorité les autres au détriment de soi-même, ou bien s'aider d'aborder pour aider les autres ensuite? C'est là un problème...

PS: penser à relire au moins l'introduction de La Brièveté de la Vie, magnifique œuvre de Sénèque (je vous la conseille aussi, c'est pas vraiment de la philosophie, c'est facile à comprendre, et pourtant, malgré l'âge, ça a quand même une portée à notre époque...)...

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Jeudi 25 décembre 2008 à 20:10

Comme beaucoup ici, j'aimerai bien croire à nouveau au Père Noël, surtout en ces temps pas facile. On essaie de s'échapper à travers notre imagination, à travers nos rêves, musiques, films et autres pratiques personnels...Mais je finis toujours par retomber ici-bas.
C'est sûrement ma sale manie de vouloir toujours écouter les infos, même en ces périodes...

Les infos ont ce pouvoir sur nous, c'est plus puissant qu'un épisode de "plus belle la vie", tu veux être là à la prochaine édition pour te demander ce qui va se passer pour le pauvre artisan du sud-ouest dans un village paumé qui se nomme "Sainte-Marguerite-sur-la-branche-perchée-en-mer-à-attendre-les-cacahuètes" qui a du mal à faire tenir son commerce de pomme de pin taillé à la hache de nos ancêtres...(pour TF1 en tout cas).

Même le père noël est fauché en fait, comment tu vas expliquer au gamin que le père noël, il n'a presque plus d'argent? Même l'imaginaire devient envahi par le capitalisme, au secours! Bientôt on va le voir maigre et pointant au chômage. "Vous avez de l'expérience?" "Oui, oh oh oh! *toux* En ramonage de cheminée et en livraison ultra-rapide". N'empèche qu'avec un livreur comme ça, on recevrait enfin nos colis dans les temps et en entier, messieurs de chez La Poste, à réfléchir avant qu'une entreprise de ramonage lui mettre le grappin dessus...

Finalement, à part l'opération bassement mercantile qu'est le noël commercial (consistant à refiler des jouets hors de prix à des familles grâce à des pubs toutes mignonnes, toutes colorées, et finalement pour arriver avec un petit truc que ton gamin va détruire en cinq minutes, ou bien qu'il va te dire "eh c'est pas comme à la télé!" et que t'as envie de lui répondre "si t'avais eu mon intelligence, tu nous aurais pas demandé ça, mais vu que t'as hérité de ton père/de ta mère, tu t'es fait avoir comme un pigeon, enfin surtout nous..."), il nous reste quoi de noël? La naissance du petit Jésus, qui serait né en 5 avant Jésus-Christ (vachement balèse quand même) et pas un 25 décembre, mais vu qu'on en est pas sûr, on va dire ce jour-là, car c'est celui-là qu'on fête depuis longtemps. Certains païens survivant fêtent également quelque chose qui ressemble à la fête des mères, en moins mercantile également, et qui est lié au solstice d'hiver, on fête le jour le plus court de l'année. Dans ce cas, on devrait fêter le jour qui est pas le plus court, pas le plus long mais entre les deux aussi, histoire d'être complet! Après certains physiciens en herbe fêtent Noël parce que Isaac Newton est né le 25 décembre, le gars qui a découvert ce que c'était la gravité, et qui maintenant t'embête parce que tu peux pas voler en paix au dessus des nuages en tutoyant les cieux au dessus de l'océan infini sur lequel se refléte chaque rayon du soleil éclatant...Foutu gravité.

Un de mes profs de math, que j'ai toujours adoré et qui nous a bien fait marré, disait qu'il n'aimait pas noël, car cette fête est pleine d'hypocrisie. Oui elle l'est, mais il existe certaines personnes pour qui cette fête veut dire plus que ça, plus que ce bas mercantisme, plus que recevoir et donner, ça sert aussi à se retrouver, même si à mon sens, se retrouver une ou deux fois par année, c'est trop peu...(À quand Noël tous les jours?)

Que finalement dire? Les fêtes, malgré ma sale manie de regarder les infos, m'ont redonné du beaume au coeur, de la joie de vivre, du turlututu au chapeau pointu, enfin bref, je suis pas en plein bonheur, mais je suis en joie et heureux, et c'est le principal.

A tous, bonnes fêtes, même si vous n'aimez pas noël, il serait bien trop triste de vous laisser de côté, durant la seule période de l'année où on est généreux (et pas d'autre, c'est bien dommage...)


















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